À Anderlecht, la descente de la police a duré 3 heures
Des détails ont filtré sur la perquisition du 10 octobre à Neerpede: le personnel a dû donner ses smartphones et cartes d’identité.
- Publié le 22-10-2018 à 10h07
- Mis à jour le 22-10-2018 à 11h51
Des détails ont filtré sur la perquisition du 10 octobre à Neerpede: le personnel a dû donner ses smartphones et cartes d’identité. Jusqu’à présent, peu de détails ont filtré sur la descente de la police qui a eu lieu dans la matinée du 10 octobre à Neerpede. Nous avons reconstitué la matinée qui a fortement impressionné les employés du Sporting.
8 h du matin. Didier Desmet, depuis longtemps le spécialiste IT du RSCA, reçoit la visite de la police à son domicile. Il est prié d’accompagner les policiers pour leur donner accès aux fichiers du centre d’entraînement.
Quand Desmet arrive à Neerpede, une dizaine d’employés sont déjà sur place. La police demande à tout le monde de lui donner son smartphone et sa carte d’identité pendant la durée de l’intervention. Puis de se réunir au rez-de-chaussée du centre d’entraînement. Les autres collaborateurs qui entrent au compte-gouttes sont priés de faire la même chose. En tout, une dizaine de policiers - brassard orange autour du bras - participent à l’action.
Quelques personnes sont priées de donner plus d’informations au sujet de dossiers (de transferts). Il s’agit de Katharine Viaene (la secrétaire, limogée la semaine passée), Bert Van der Auwera (le conseiller général) et Jo Van Biesbroeck (le CEO). Vu que Van Biesbroeck n’est pas présent, ce jour-là, c’est le directeur financier Gert Boutsen qui se charge de la tâche. Il ne s’agissait donc pas d’une audition.
L’opération dure environ trois heures. Au même moment, neuf autres clubs sont perquisitionnés. Et Herman Van Holsbeeck, lui, a été réveillé à 5h15. Il a été auditionné pendant toute la journée, mais a été relâché, sans conditions.